Giuseppe Di Leo
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Déclaration
« Le dessin, notamment, continue d’être significatif pour ma forme d’expression. Cette modalité de création artistique donne forme à mes expériences et souligne les principes et les valeurs que je considère essentiels à la vie. Il s’agit d’un portrait existentiel et d’une sonde pour enregistrer et / ou rassembler des expressions vives du monde imaginaire et fantastique. Un moyen de divulgation et de rappel de ce que signifie être humain et, par conséquent, une éducation auto-induite qui nous permet de ne pas l’oublier.
Je voudrais approfondir cette observation en déclarant que le dessin est l’objectif excellence permettant de voir plus profondément et d’enregistrer intimement l’étendue de cette complexité.
Enregistrement véridique; le rendu fidèle a été la méthode préférée de dessin pour la plus grande partie de ma carrière car il me donne le temps de rester concentré au milieu des distractions inhérentes à la routine de la vie. Ce modèle, en tant qu’éthique du travail, implique un processus de concentration difficile, prend beaucoup de temps, est méditatif, intime, spirituel, déstabilisant, ordonné et désordonné, exorciste en quelque sorte, évocateur et profondément satisfaisant, si et seulement quand il vient se concrétiser.
La préoccupation avec la figure humaine en tant que sujet et source pour mes dessins continue d’être une force irrésistible. En situant la figure humaine ou leurs appendices de manière isolée, je crée un espace pour questionner notre rapport à l’afflux de distractions qui sont à la fois profanes et sacrilèges. Innocents à première vue, l’effet combiné de ces caractéristiques tend à susciter un état suspect où le désordre et l’enthousiasme du carnaval s’affrontent et où un scénario volatil est observé. »
—Giuseppe Di Leo
Biographie
Né en Italie, Giuseppe Di Leo a obtenu un baccalauréat à l’Université Concordia en 1978 et peu de temps après a terminé une maîtrise à l’Université York, à Toronto, où il a tenu sa première exposition solo aux galeries Oakville et Gairloch en 1980. Tout au long de sa carrière, il a pratiqué le dessin et l’aquarelle et a participé à plusieurs expositions dans des institutions culturelles et des galeries privées au Canada, en Italie et au Mexique. Ses dessins ont été commentés dans diverses publications et figurent dans les collections de musées et d’entreprises, y compris les galeries Leonard et Bina Ellen, Université Concordia, le Musée des beaux-arts de Hamilton, Loto-Québec et la Collection Prêts d’œuvres d’art du Musée du Québec, le Ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration, Québec, et le Musée Civico d’Arte Contemporanea à Casacalenda, Italie.
Au cours de la dernière décennie, parallèlement à sa pratique et à l’enseignement, il a agi comme directeur et conservateur de la Warren Flowers Art Gallery au Collège Dawson.
Il a en outre exposé à le 8e Biennale du Dessin, Musée des beaux arts de Mont-Saint-Hiliare, QC; la Galerie McBride Contemporain; à la Galerie Waddington/ Gorce, à Montréal; à la Galerie d’art de Hamilton, au Musée d’art contemporain des Laurentides, QC; au CPOA Musée Nationale du Québec; à la Justina Barnicke Gallery de l’Université de Toronto; au Cantieri Culturali alla Zisa de Palerme ainsi qu’à Kalenarte, Casacalenda, Italie, et Museo de las Bellas Artes de Guadalajara, Mexique.